[INTERVIEW] Facundo Arana (19-01-06)

Voici la traduction de l'entrevue datant du 19/01/06 faite par Facundo.

« Je dois raconter une bonne histoire, surtout que c’est pour les médias. »

- Comment avez-vous trouvé les premiers épisodes de SMV ?

J’ai eu l’occasion de voir le premier épisode en offline et c’était barbare. Maintenant, je le trouve plutôt joli, une fois terminé, avec la musique et que j’ai vu la même chose que ce que le public voit au final. Ce que j’ai vu m’a enchanté, nous enregistrons déjà l’épisode 20. C’est une histoire très belle à raconter.

- Remplit-elle les espoirs de l’audience ?

Tu te poses toujours la question de savoir si l’épisode fera exploser l’audimat. Il y a plusieurs critères qui entrent en compte : l’horaire, la concurrence, et ce que veulent voir les gens. En vérité, je ne pensais pas faire un bon audimat. Je sais que beaucoup de programmes font des pointes ce qui signifie que le programme fait beaucoup d’audimat. J’aime les programmes avec un audimat parce qu’ils laissent toujours tranquilles et rien de plus. Ceux qui ont une pointe de 35 et qui baissent à 12, n’est pas un programme, tu ne lui fais pas confiance.

- Après le succès de Padre Coraje, tu n’a pas fait de télévision pendant un an, est ce que ça ta permit de te défaire de ton personnage pour rentrer dans la peau d’un autre ?

En réalité, je n’avais pas prévu de faire autre chose. Emousser un peu le vice avec le théâtre et rien de moins qu’avec Pepe Soriano. Je ne crois pas que délaisser la mémorisation pendant un temps et puis reprendre est bon. Nous racontons un bon conte. Je me suis un peu éloigné de ce que j’ai l’habitude de faire pour autre chose et me voici de retour.

- Le succès précédent avec Natalia Oreiro vous met-il plus de pression maintenant ?

Non. Je crois que nous aurions eu la pression si nous avions fait quelque chose ensemble immédiatement après Muñeca Brava. Aujourd’hui, plusieurs années ont passé et nous venons spéculer avec ce que nous faisons de bien ensembles. Nous sommes des personnes complètement différentes de celles que nous étions à l’époque, nous avons développé nos carrières chacun de notre côté et nous voilà réunis de nouveau aujourd’hui. Si tu n’as pas une bonne histoire à raconter, peu importe ce que tu mettras, tu ne pourras pas reculer ni aller de l’avant.

- Quelle place la télévision a dans ta vie ?

Aucune, c’est juste mon travail. Quand j’étouffe, je cesse la télé. Je dois voir avec moi-même, et non avec la télé, ni avec le théâtre, seulement avec la vie. La télé est un moyen de travail et rien d’autre, je raconte une histoire. Je ne cherche pas un retour dans ma carrière de plus. Je suis un acteur avec 12 ans de métier dans le milieu, c’est déjà très bien. Mais je ne sais pas si ça sera en permanence, c’est pertinent pour ma carrière et que quelqu’un me dise « action » et que je raconte une histoire. C’est mon rôle dans la société. C’est un milieu de privilège et de respect, que l’on doit gagner tous les jours.